• La Banque africaine de développement et BEI Monde figurent parmi les principaux investisseurs du fonds axé sur les entreprises exploitant les technologies numériques pour fournir des services essentiels.
• Le Fonds a engagé plus de dix millions de dollars dans cinq entreprises en Afrique, avec pour objectif de créer plus de 10 000 emplois formels.
Seedstars Africa Ventures I, un fonds de capital-risque qui réalise des investissements de démarrage dans des start-up à forte capacité d’évolution en Afrique, a réalisé une première clôture de 42 millions de dollars, avec la participation de la Banque africaine de développement et de BEI Monde - avec le soutien de l’Union européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire ACP - compartiment UE et Boost Africa - entre autres investisseurs internationaux.
Le fonds, qui a des bureaux à Nairobi, Dakar et Paris, a, en outre, obtenu 50 millions de dollars d’engagements sur un objectif de 80 millions de dollars.
Cette étape importante a été annoncée lors des journées transactionnelles (Market Days) 2024 de l’Africa Investment Forum qui se déroulent actuellement à Rabat.
Le Groupe de la Banque africaine de développement et le Groupe de la Banque européenne d’investissement (BEI) sont toutes deux partenaires fondateurs de l’Africa Investment Forum, une plateforme qui fait progresser des projets africains transformateurs vers leur clôture financière. BEI Monde est la branche spécialisée du Groupe de la BEI dont la mission est d’accroître l’impact des partenariats internationaux et du financement du développement.
Seedstars Africa Ventures I s’emploie à combler les déficits de financement de démarrage en Afrique en investissant jusqu’à deux millions de dollars dans des cycles d’amorçage et de série A, avec une capacité de suivi pouvant atteindre cinq millions de dollars, comblant ainsi les réserves de capitaux disponibles. En menant des cycles d’investissement successifs, le fonds catalysera le co-investissement, tout en offrant un soutien opérationnel aux start-up.
Le fonds a été créé par Maxime Bouan, Tamim El Zein et Bruce Nsereko Lule qui ont plus de 45 ans d’expérience en matière d’investissement et de pratique des affaires sur le continent. Seedstars Africa Ventures est membre du groupe LBO France, qui a joué un rôle central dans le lancement de cette initiative dans le cadre de sa stratégie africaine multiclasses d’actifs, ainsi que d’autres initiatives.
« Nous sommes ravis de la nouvelle étape franchie par Seedstars Africa Ventures et fiers d’avoir été le premier soutien de l’équipe, » ont déclaré Robert Daussun et Stéphanie Casciola, respectivement président et directrice générale de LBO France. « Le portefeuille que l’équipe a construit avec notre soutien est innovant et transformateur, produisant déjà un impact et une valeur significatifs sur le continent. LBO France apprécie l’opportunité que SAV nous offre, à nous et à nos partenaires, de faire partie de l’histoire de la croissance de l’Afrique. »
« La Banque africaine de développement considère Seedstars Africa Ventures comme une opportunité stratégique de fournir un soutien innovant à l’industrie du capital risque en Afrique. Elle sert de canal pour améliorer l’accès au financement pour les jeunes et les femmes, tout en améliorant la disponibilité du capital-risque en Afrique francophone. C’est une région qui, traditionnellement, a été confrontée à un accès limité au capital risque », a souligné Ahmed Attout, directeur du développement du secteur financier du Groupe de la Banque africaine de développement.
« Nous saluons l’investissement de la Banque africaine de développement, de nos partenaires de Boost Africa, dans le fonds Seedstars Africa Ventures », a déclaré Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI. « L’accélération de la numérisation est une priorité pour la BEI, et nous sommes déterminés à soutenir les entreprises africaines dans leur rôle de moteur de l’innovation et de la prospérité sur le continent. »
Le fonds a déjà déployé plus de dix millions de dollars en faveur de cinq start-up africaines pionnières dans les secteurs du climat, des systèmes alimentaires, de l’accès à l’énergie, de la connectivité Internet, de l’inclusion financière et des infrastructures de paiement. Ces entreprises servent plus de 60 millions de personnes, notamment en connectant 60 000 foyers à l’Internet, en soutenant 50 000 agriculteurs et en permettant à 30 000 personnes de bénéficier de services d’inclusion financière dans huit pays africains. Le portefeuille est également entièrement conforme à la norme 2X, favorisant l’accès des femmes aux start-up et aux écosystèmes.
Ces cinq entreprises sont les suivantes :
• Beacon Power Services (Nigéria) est l’une des entreprises de technologies propres à la croissance la plus rapide en Afrique, qui fournit un accès à l’électricité à des millions d’Africains.
• Poa Internet (Kenya) offre un accès à l’Internet haut débit pour seulement dix dollars par mois à plus de 60 000 foyers.
• Xeno (Ouganda) fournit des produits financiers disruptifs offrant des alternatives d’épargne durables et attractives pour les Africains.
• Bizao (Côte d’Ivoire, Sénégal et France) répond à la demande de plateformes d’agrégation de paiements performantes des grandes entreprises et fintechs d’Afrique francophone.
• Shamba Pride (Kenya) est un opérateur de près de 300 magasins franchisés qui fournissent des produits, des informations et des formations aux agriculteurs pour remédier à d’importants goulets d’étranglement dans la chaîne de valeur agricole.
