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Avant d’arriver sur un lieu d’intervention de Green Girls Organisation, le village est dans l’obscurité. Au départ, il y a de la lumière, le feu du bois n’est plus utilisé. Monique Ntumngia, fondatrice de l’entreprise, nous explique tout ce qui est réalisé entre ces deux moments, comment l’algorithme créé vient affiner la prise de décision. Écoutons-la partager son expérience et évoquer tous les défis auxquels elle et son équipe sont confrontés dans le podcast Making a Difference.
Monique Ntumngia : Ce que Green Girls fait, c’est : nous sommes l’unique organisation panafricaine sociale dans le domaine des énergies renouvelables qui utilise de l’intelligence artificielle pour identifier les besoins énergétiques dont les femmes et des jeunes filles dans les communautés rurales en Afrique ont besoin.
Mina Mammeri : Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec un nom aussi efficace que Green Girls Organisation, le concept est posé. On va donc parler de climat et on va aussi parler de genre avec la fondatrice de l’entreprise. Bienvenue, Monique Ntumngia, dans notre podcast Making a Difference.
Monique Ntumngia : Merci beaucoup !
Mina Mammeri : Votre parcours m’intrigue, votre formation aurait dû vous conduire sur d’autres chemins, n’est-ce pas ?
Monique Ntumngia : Oui, j’ai pas le parcours d’un entrepreneur typique parce qu’à la base, je suis juriste de formation. Comment est-ce que je me suis retrouvée dans les énergies renouvelables ? Ça, c’est une très, très, très longue histoire. Déjà, à 22 ans, j’étais jeune directrice des projets pour une organisation panafricaine qui était basée à Abuja, et j’étais chargée de la zone Afrique de l’Ouest.
Et c’est sur le terrain que je me suis rendu compte que les femmes et les filles, dans nos communautés rurales en Afrique, avaient vraiment un très grand besoin d’avoir de l’électricité, parce que ça va au-delà de l’électrification et l’utilisation du biogaz, parce que ce qu’on ne voit pas dans nos villages africains, c’est la jeune fille qui subit des agressions sexuelles parce qu’elle doit aller chercher du bois.
Pour venir préparer, c’est des femmes, c’est des filles qu’on retrouve avec des bronchites, de l’asthme, parce que depuis l’âge de huit ans, neuf ans, elles sont toujours en train de préparer avec le feu du bois, à côté de cette fumée qui est toxique pour les poumons, et tout…
Donc c’est comme ça que je me suis dit : il faut faire quelque chose, il faut faire quelque chose parce que je suis Africaine, je connais les réalités dans nos communautés rurales, en fait. Donc, maintenant, est-ce que c’était facile ? C’était pas facile parce qu’à la base, j’ai pas de base en technologie, en sciences ou quoi que ce soit.
Mais j’aime toujours dire que notre génération est très bénie d’avoir l’Internet. Parce que pour moi, l’Internet est l’or entre nos mains. Maintenant, ça dépend de la façon dont on l’utilise. Donc, j’ai pris des cours en ligne, je continue de prendre les cours en ligne, je me suis autoformée dans tout ce qui était énergies renouvelables, et tout… Il fallait mettre en place une équipe, c’est-à-dire une équipe, des ingénieurs dans le secteur du solaire, du biogaz.
Et maintenant, il fallait aussi inclure cet aspect d’intelligence artificielle, parce qu’avec de l’intelligence artificielle, on résout les problèmes, c’est-à-dire de manière très précise, on ne se retrouve pas en train de dicter des solutions.